Ce weekend de fin Juillet nous avons effectué notre sortie en montagne. Cette année nous nous sommes intéressés sur les conseils de Didou au lac de la Plagne, et son magnifique déversoir le Ponthurin. Nous étions 5, Didou, Toff, Manu, Christophe et moi-même. Le rendez-vous était fixé à 7h30 à St Egreve.
Direction la Savoie où nous nous sommes arrêtés sur l’Isère en domaine public avant de monter tranquillement car l'association qui gère le lac de la Plagne et le déversoir n'autorise la pratique que les Mardi, Jeudis et Dimanche. Nous y avons pêché la matinée, nous ferons quelques truites, Toff cassera sa canne après avoir chambré le capot de Christophe, et pour ma part je louperais une belle mémère de 50cm qui sera allé dans l’épuisette, mais la poignée de cette dernière étant dévissée, elle retournera finalement à l'eau sans avoir eu la photo..
Nous prenons le casse-croûte avant de nous diriger tranquillement dans la vallée de Landry, pour monter jusqu'au refuge de Rosuel.
Nous ferons la montée sous une pluie légère, qui s'est intensifiée arrivée sur le plateau. Ce petit élément météo imprévu ne nous a pas découragé pour autant que nous longeons le "Ponthurin", déversoir du lac de la Plagne aux eaux magnifiques.
Nous remontons pendant une petite heure jusqu’au lac, sous une pluie qui s'intensifie. Nous avons hâte de nous mettre au sec.
Arrivés peu après 17h, nous découvrons le charme d'un refuge à l'ancienne : dortoir sombre et salle commune, avec une capacité d’accueil de 30 personnes environ. Nous sommes les derniers arrivés et il est difficile d'approcher nos vêtements et chaussures à sécher du poêle déjà bien encombré.
De temps à autres, les nuages s'effaçaient pour laisser apparaître les jolies cimes, et nous redonner espoir pour la pêche du lendemain.
Nous passerons la soirée au tarot avec la mirabelle de Toff, qui depuis le repas s'essayât à appeler de toutes ses forces la Denrée, sans réussite. Au petit matin, la pluie faisait toujours son oeuvre et nous doutons franchement de l’utilité d'acheter un permis. Nous prenons notre petit'dej (bien bon et copieux) puis faisons nos sacs en attendant. c'est alors qu'au regard vers le lac, avec les premiers rayons du soleil, une vision nous encouragea très agréablement à sortir nos gaules. Et c'est Gilbert qui a loupé ça !
Direction le lac donc. Nous n'y ferons pas beaucoup de poissons, pour ma part un vairon au streamer (!) et 3 petits cristies.
Cependant, il ne semblait y avoir aucune activité en bordure, mis à part quelques très rares gobages.
Avec Toff, nous ne nous sommes pas plus acharnés et sommes allés sur le Ponthurin, entre la réserve et le lac. Et la pêche s'est tout de suite avérée miraculeuse, les prises s’enchaînant dans cette eau claire et gorgée de saumons de fontaines très voraces. Certains avaient des couleurs orangées magnifiques.
De ce lisse jusqu'à la cascade, je pense avoir pris aisément plus de 50 poissons, tout en sèche.
Manu, Didou et Christophe nous ont rejoins vers midi pour un bon casse croûte. Ici Manu s’attaque a quelques poissons.
Et Toff est posté sur le rocher pour attaquer quelques beaux poissons. Didou un peu plus en amont se sera aussi régalé sur le long des roseaux.
Après manger, nous sommes descendus petit à petit en aval de la réserve, avec une pêche tout aussi impressionnante. Toff et Christophe péchaient à la sauterelle le même poste. Avec des couleurs différentes, les poissons ne se méfiaient pas et s'en donnaient à cœur joie. Sur le petit courant ci-dessous, en bordure, je ferais pas moins d'une vingtaine de poissons !
La difficulté résidait dans le fait d’avoir une mouche bien visible car entre la luminosité et la limpidité des eaux, il était très difficile de suivre et repérer le gobage. D'autant plus que les poissons très vifs recrachaient immédiatement l’artificielle, il fallait être en mode "Jackie Chan du ferrage", quitte à en envoyer deux trois dans les airs. A chaque regard vers les copains, j'avais l'impression qu'il y avait toujours quelqu'un de pendu. Un régal ces saumons de fontaine, même si certains semblent crier famine et ne passerons pas l'hiver.
Un petit bémol toutefois : malgré des eaux limpides, les fonds étaient parfois recouvert d'algues vertes, celles signe de pollution (eaux chargées en phosphates). Cela fait chier à plus de 2000 mètres d'altitude ! Une idée des dérèglements provoqués par seulement 30 personnes et deux vaches sans système d'épuration des eaux. Quand en pense qu'on est dans un parc naturel, et en amont du captage d'eau potable du même bassin versant.
Enfin, petit à petit, le ciel s'assombrit et nous remballons. Je finirais sur cette truite à la belle robe, puis tout juste le temps de ranger la canne que quelques gouttes apparaissent.
Dans la descente, nous prendrons un véritable déluge avec vent, grêle et pluie. Nous avons pu nous abriter au plus fort de l'orage. Les éclairs tapaient fort et pas loin.
Le soleil a fait son retour ers la fin, ou nous avons fait cette photo de groupe avant se rentrer tranquillement sur Grenoble, les corps fatigués.
Même si la météo ne nous a franchement pas aidés, nous avons eu un weekend exceptionnel de bonne humeur et de pêche, bref, une sortie montagne "validée" !
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