mardi 27 février 2018

Au revoir Michel



C'est avec une grande tristesse que nous avons appris le décès de Michel en ce début d'année.
Michel était venu au club en 2012 et au fil des ans était devenu un des adhérents les plus fidèles, participant à presque toutes les séances de montage du mercredi soir. Il nous avais fait partager ses sorties de pêche en Tchéquie, où il partait régulièrement en famille.
Toujours un mot gentil pour tout le monde, toujours de bonne humeur, il a grandement participé à la vie du club. Voici quelques photos de Michel lors des sorties organisées par le club ou lors de sortie en petits groupes.










mardi 20 février 2018

Sortie réservoir à Rumilly.

Notre troisième sortie réservoir c'est déroulée le samedi 17 février à Rumilly.
Nous nous sommes retrouvés sur place avec un temps magnifique : pluie le matin, pluie à midi, pluie l'après-midi (un peu moins quand même) et soleil au moment de la fermeture du réservoir...
Bref, la sortie fût très humide comme on peut le voir sur les photos.




Certains ont même préféré rester plus longtemps au chaud, n'est ce pas Manu et Phil ?

Mais malgré la pluie, les poissons étaient tout de même actifs, surtout sur les streamers.
Beaucoup de touches le matin, les truites attaquent les streamers mais du bout des lèvres.
J'arrive tout de même à en faire 4, dont trois qui ont tapé au moins 2 fois dessus avant que j'arrive à les piquer !

Didou sort un brochet, un coup de chance je pense 😁



12:30, enfin l'heure du repas, bien au chaud, moment mérité. Nous mettons à sécher nos vêtements et pendant ce temps là la pluie redouble...




Après le café, le plus dur c'est de remettre nos habits encore humide et d'y retourner mais on est motivé : surtout après un petit coup de vulnéraire !

L'après midi commence sur les chapeaux de roue, je sors 3 poissons d'affilés en animant très rapidement, tandis que Mathieu en fait également mais avec une animation très lente.



Bref, tout marche mais c'est de courte durée, les averses se calment mais les poissons aussi.
Nous restons un bon moment l'après sans prendre aucun poisson, Gilbert reste dubitatif...


En fin d'après midi ça reprend, mais seulement pour Didou et Mathieu qui gardent bien leurs astuces pour eux. Déjà l'année dernière ils avaient fait de la rétention d'informations et quelques gestes vulgaires 😀 (voir la sortie-rumilly 2017).



Le temps s’améliore mais il est temps de rentrer...


Malgré toute cette eau, nous avons tout de même passé un bon moment, les poissons étaient coopératifs mais aux streamers seulement, la pêche en sèche ou en nymphe était très compliqué.
La pause de midi nous a fait beaucoup bien, un repas chaud très apprécié !



vendredi 9 février 2018

Stage de Spey sur l'Isère

La mouche, c'est pas que la truite et parmi les autres camarades de jeu il y a le saumon. Pêche très spéciale car a ce qui se dit ce poisson ne mange plus quand il revient en eau douce. Patience et chance sont de mise pour sa capture, et lorsque celui-ci est ferré, les émotions sont, dit-on, décuplées.

La pêche du saumon à la mouche, c'est du lourd, quelque part dans les soies de 9+ et cannes dans les 14 pieds. Qui dit lourd dit canne à deux mains. Qui dit canne à deux main dit lancers spey, double spey, snake roll, etc, lancer aux noms anglais dont la beauté du geste (et du pêcheur) feraient rougir n'importe quelle majorette.

Fabrice organise depuis quelques temps déjà avec le Club des Saumoniers des stage de lancers "Spey" en Isère. Plusieurs membres du club y sont réguliers : Didou, Gilbert, Arnaud et Crucu pour ne citer qu'eux. Ce premier weekend de Février avait lieu le stage 2018, qui fut pour moi l'occasion de m'essayer à cette pêche particulière. Nous nous sommes retrouvés le samedi matin vers 9h en aval de Grenoble, avec un peu de vent portant quelques flocons. Le temps de se dire bonjour, de monter les cannes et nous voilà au bord de l'eau. Un brief complet, technique et dense (pour le newbie que je suis) permet de nous familiariser avec le comment et le pourquoi de cette pêche. Le matin sera consacré au lancer "overhead" et roulé. On s'éparpille le long de la rive et on se lance.



Les mains sont engourdies mais malgré cela les sensations y sont, quelques lancers pas trop loupés sont rapidement pêchant et permettent d'atteindre le courant en un mouvement. Ici Fabrice me donne montre l'exemple après quelques débuts sur le spey cast à l'ancrage aléatoire. 


Le soir nous sommes retrouvés au Comptoir d'Hippolyte à Grenoble, petit bouchon avec plein de triperies à la carte.


La gastronomie fut au cœur de ce week-end puisqu'au bord de l'eau il y avait du "savoir vivre", dans le respect des terroirs. Il faut dire que les stagiaires venaient parfois de loin, avec des confères francophones de Belgique et Suisse. Alors forcément on parle Bière, tête de moine, viande des grisons, chocolats et plein d'autres.


Même les adeptes de cures thermales avaient le choix entre une sélection de différents perriers en provenance de Savoie. Cela change des spécialités frelatés que seul Gilbert est capable de nous dénicher.



Pour finir, une belle photo de brochette de saumoniers.



Ce stage fût excellent dans son ensemble, très chaleureux avec des moniteurs de qualité et très complémentaires. Pour ma part, je suis férré et je ne peux que les recommencer aux curieux de la technique qui souhaitent essayer, ou ceux qui souhaiteraient se perfectionner. L'adresse est simple : club-des-saumoniers.org

jeudi 8 février 2018

Pêche et sciences : vers des mouches électroniques ?

Bonjour à tous,

Je partage un article qui fera sourire les scientifiques du club, et éveillera surement la curiosité d'autres : une équipe robotique de la prestigieuse université d'Harvard vient de réaliser une mouche électronique ! En réalité un micro-robot pesant moins d'un gramme et capable de voler en imitant des ailes d'insecte et le battement associé. L'équipe a nommé de robot le "RoboBee".

Mais ce n'est pas tout, au delà de sa capacité a voler, il est également capable de nager !! Il ne reste plus qu'à lui coller un hameçon (sans ardillons bien sur).




Voici une traduction du résumé de l'article original :

Des insectes à l'échelle millimétrique aux vertébrés à l'échelle du mètre, plusieurs espèces animales présentent des capacités de locomotion multimodales dans des environnements aériens et aquatiques. Pour développer des robots capables de locomotion aérienne et aquatique hybride, nous avons besoin de stratégies de propulsion polyvalentes qui réconcilient les différentes contraintes physiques des environnements aériens et aquatiques. De plus, la transition entre les milieux aériens et aquatiques pose des défis importants à l'échelle des microrobots, où la tension de surface interfaciale peut être sensiblement liée au poids produit par l'animal / robot. Nous rapportons la conception et le fonctionnement d'un robot à l'échelle de l'insecte capable de voler, de nager et de faire la transition entre l'air et l'eau. Ce robot de 175 milligrammes utilise une stratégie de clapet multimodal pour locomoter efficacement dans les deux fluides. Une fois que le robot nage jusqu'à la surface de l'eau, les plaques électrolytiques légères produisent de l'oxyhydrogène à partir de l'eau recueillie par une chambre de flottabilité. Augmentation de la force de flottabilité de cette réaction électrochimique en poussant les ailes hors de l'eau pendant que le robot maintient sa stabilité verticale en exploitant la tension superficielle. Un sparker allume l'oxyhydrogène et le robot décolle impulsivement de la surface de l'eau. Ce travail analyse la dynamique de la locomotion dans un environnement aquatique, identifie les défis et les avantages des effets de la tension superficielle sur les microrobots et développe un nouveau dispositif à méso-échelle qui aboutit à un microrobot hybride, aérien et aquatique.

Lien vers l'article scientifique (accès payant)
Nouvelle extraite du site d'information rtflash