vendredi 6 décembre 2019

Pierre champion du monde en équipe !

Bonjour à tous,



C'est avec plaisir qu'on partage cette merveilleuse nouvelle, Pierre Kuntz, notre benjamin et compétiteur, est champion du monde par équipe avec l'équipe de France de pêche à la mouche. Il fini 7ème au classement individuel. Quelle fierté pour le club !



Pierre avait déjà participé aux championnats d'Europe avec de très bon résultats, et est également capitaine de l'équipe de France Junior avec laquelle il a obtenu un championnat avec trois français sur le podium en prime !

Cette année, les championnats avaient lieu en Tasmanie. La participation de l'équipe de France n'avait pas été facile suite à des histoires de fédération, mais finalement après une tombola les membres de l'équipe ont pu financer le voyager et y participer.



On aura pu suivre leur préparation ainsi que la compétition sur la page facebook de l'équipe et en attendant que ce soit retransmis sur Eurosport ou France Télévision (on peut toujours rêver !), vous pouvez revivre (en anglais) la compétition sur le site flylife :


Bravo à tous car les conditions étaient compliquées et seulement 1 point séparent les trois premiers !! Mais bon, un point c'est un point et un point c'est tout.

lundi 25 novembre 2019

Pêche et sciences : une solution pour nettoyer le plastique des rivières ?

Ci après une vidéo qui rapporte les travaux d'universitaires Hollandais ayant mis au point un dispositif pour isoler le plastique dans une rivière. Ce système est inspiré du domaine du pétrole pour contenir d'éventuelles marées noires. Selon les auteurs, il a l'avantage de permettre la navigation fluviale et  de ne pas bloquer les espèces animales. En plus, il permet de ré-oxygéner l'eau !


mardi 1 octobre 2019

Pêche du saumon pacifique au Japon

Suite à mon précédent article sur ma tentative de pêche au tenkara au Japon, il fallait bien que je me rattrape. C'est chose faite. Je suis parti en cette mi-Septembre au sein de ce magnifique pays non pas pour aller voir les matchs de rugby mais pour tenter de prendre un saumon du pacifique.

La pêche du saumon est interdite au Japon, sauf sur la rivière Chuiri sur l'île Hokkaido, la plus au Nord. Bon comme c'est un peu perdu, il faut louer une voiture pour pouvoir se déplacer sur place, mais ça va, c'est plutôt abordable. La difficulté est de faire traduire son permis car le permis international n'est pas reconnu, et en voulant économiser pour le faire sur place plutôt que via une agence en ligne, j'ai failli me faire piéger par un jour de congé où le bureau était fermé. Au cas où, voici un lien https://jp.ambafrance.org/Conduire-au-Japon-pendant-un-court-sejour. Autre formalité, je suis retourné au petit magasin de pêche à la mouche que j'avais repéré lors de mon précédent séjour pour m'équiper d'une "clochette à ours". Car apparement, il y a des ours qui sont régulièrement repérés.

Je me suis rendu donc sur place depuis Tokyo ou j'étais pour le travail. Direction aérodrome de naka-shibetsu, mes collègues n'avaient jamais entendu parler de cette localité. Ce qui est plutôt sympa c'est que la compagnie nationale, ANA, propose des billets de vols intérieurs à destination des touristes internationaux, a prix constant et attractif, tout en permettant d'avoir deux bagages de 23kg chacun. Pratique car mes cannes à deux mains sont en 4 brins et j'ai une mallette un peu 'juste' en complément d'une valise avec toutes les affaires annexes (waders, chaussures, gilet, etc).


Arrivé assez tard, je suis allé voir le "Centre du saumon" pour me mettre dans l'ambiance. J'apprendrais que le saumon du pacifique est ici très cultivé, mais non pas en fermes. Il grandit en rivière, celles-ci sont toutes dédiées sur la côte Est à la culture du saumon sauf la chuiri. Ensuite, il migre naturellement en mer et y passe sa vie sauvage. Par contre, lors de son retour, les choses se compliquent puisque à l'embouchure de chacune des rivières sont disposés des filets en durs, statiques, dont le but est de récupérer la quasi-intégralité des saumons qui remontent. Ceux-ci sont alors préparés pour les sushis, et les œufs sont récupérés, fécondés puis re-déposés dans la rivière.  Je trouve ça presque plus sain que ces grands fermes où les poissons vivent adultes, entassés les un sur les autres (ce n'est que mon jugement).



 Ce centre a plein d'aquariums au sein duquel on peut voir les différentes espèces courantes d'eau douce au Japon, a savoir les truites locales (yamane), les taimens, les saumons et quelques esturgeons. Le record du taimen au japon serait d'après la photo ci-dessous de 2m10 pour 105kg !


Un "vrai" taimen aux dimensions plus modestes quand même



Le clou du spectacle étant quand même d'avoir accès à une passe à poisson et de pouvoir voir les saumons en attente de franchissement. Ci-après une petite vidéo, une vraie mise en bouche.



Pour pouvoir pêcher là bas, il faut au préalable s'enregistrer durant l'été sur le site http://www.salmon.jp/english-information. Nous recevons ensuite un mail qui valide l'inscription. Une fois arrivé sur place, il y a un petit lodge auquel on fait le check'in et où on peut prendre des informations, moyennant une bonne appli de traduction sur le téléphone. Pour ma part, on m'a conseillé l'application Dear Translate qui s'est avérée plutôt efficace. J'avais loué un appareil qui me permettait d'avoir du wifi partout, également indispensable !


On indique à la personne quelle zone on pêche et c'est parti ! Je serais resté trois jours, et j'aurais eu la chance d'avoir mon tout premier saumon dès le premier jour. Admirez les dents, voici pourquoi un de ses surnoms est "dog salmon". Sur cette prise, j'étais pas très serein à enlever la mouche...


Le second jour j'aurais fait bredouille. Le manager de la rivière, Yasushi Fujimoto, m'attendait le soir au lodge et s'est présenté. Il m'a fourni trois mouches qui ont bien changé la donne pour le troisième jour où il m'a emmené en voiture tout au long du parcours pour me présenter les postes. Ce dernier jour,  j'aurais pu sortir 3 poissons et décroché pas moins de 4. Les mouches ont un peu souffert au passage.

Quelques photos de la rivière qui a un profil plutôt de torrent, avec quelques zone de calme.





Les eaux sont plutôt très cristallines et nous sommes à quelques kilomètres seulement de la mer. Yasushi m'a indiqué que l'amont de la rivière était également très intéressant pour la pêche à la mouche avec la présence nombreuse de truites et d'ombles.

A noter que sur la page facebook dédiée à la rivière, on peut voir tous les jours les stats de prises : https://www.facebook.com/chuurui.salmon.fIshing/ La première ligne correspond au "chum salmon", la second au "pink salmon". A gauche le nombre de pêcheurs , en haut du jour et en bas de la veille. Au moment où j'y étais, la moyenne était d'environ 2 poissons par pêcheurs et par jour toutes espèces confondues, ce qui me semble pas trop mal. Sur la photo ci-dessous, le 22/9 (soit mon dernier jour de pêche) nous étions 45 pêcheurs, 75 chums ont été pris pour 12 pinks. LA veille, nous étions 49 pour 68 chums et 15 pinks.


Bon ceci étant, les japonnais pêchaient plein courant et au fond, délaissant les zones relativement peu profondes et calme où j'aurais fais mes 'petits'. Sur la même zone, certains pêchaient au leurre, soit avec une canne lancer (cuillères tournantes et ondulantes), soit au leurre souple avec une très grand canne "au coup". Mais toujours plein courant et dans des zones relativement profondes (min 1m de profondeur). A noter que la plupart des personnes que j'ai croisé mon salué d'un gentil "hello" me voyant pas du coin, de manière très polie et courtoise. Cela fait toujours plaisir.

Pour plus d'informations, je vous conseille de contacter :
  • Hugo Tremolino, soit via facebook ou son site. Hugo est guide de pêche dans la région Ouest de l'île, assez éloigné de la rivière Chuiri mais pourra néanmoins donner des conseils pour préparer le voyage. Il n'a pas hésité à me rapeller quand je lui ai parlé de mon projet.
  • Yasushi Fujimoto, via facebook. C'est le manager du parcours de pêche e tprends du temps pour répondre aux sollicitations
  • Mishihiro Okuda, aussi via facebook ou son site. Il est guide de pêche, pas tout à fait à côté mais pas très loin et peut fournir également des indications.
J'espère pouvoir y retourner prochainement, peut être plus tard dans l'année quand les remontées sont plus nombreuses, qui sait ?
 

mardi 6 août 2019

Découverte des rivières Normandes

Un petit mot pour parler des rivières Normandes que je découvre cette année, en vacances dans la région. J'ai voulu voir plusieurs rivières plutôt que de me focaliser sur une seule et je me suis mis en tête de privilégier si possible les poissons migrateurs.

Jour 1 : l'Odon


Basé à Bayeux, je voulais commencer "crescendo". Première destination, l'Odon. Affluent du fleuve Orne, la fédération du Calvados propose un parcours no-kill sur cette rivière dont la consonance rappelle que le territoire Normand s'est fortement développé sous l'ère des Vikings.


En fait j'ai aussi choisi cette rivière n'ayant que très peu de choix. Une des rivières les plus proche, la Seulles, est non-réciprocitaire sur l'ensemble de ses trois AAPPMA. Au début je pensait que c'était une mesure anti-parisien (qui sont légion à avoir leur résidence secondaire dans la région), mais il y a peut être plus. Au bord de cette rivière, un ancien, carabine sur l'épaule et ragondins à la ceinture, m'expliquait que la pêche c'est que pour les locaux, à l’appât naturel, le mardi et le jeudi. Bref, quand la poissonnerie est fermée ? Il me fallu donc trouver une autre rivière plus proche, ni trop petite et ni trop grosse et sur la carte fournie par la fédération de pêche du Calvados, l'Odon était la plus proche.

Arrivé sur place, après quelques difficultés pour me garer, je pouvais découvrir la rivière du haut du parcours no-kill, avec un petit débit de 0,3 m3/s. L'eau coulait très doucement et je me demandais comment diable j'allais pouvoir faire du poisson, la ripisylve étant assez imposante et les berges abruptes. Pas de gravière où l'on peut prendre du recul pour faire des beaux lancers, on est entre deux "murs" et le rouler s’impose. Je ferais néanmoins quelques gardons et deux truitelles en péchant l'eau mais le manque d'insecte et le profil de la rivière ne m'ont pa motivé à rester jusqu'au coup du soir.

Jour 2 : l'Andelle

Pour ma seconde sortie, j'ai voulu tenter un rivière dont le nom sera sans doute familier à de nombreux moucheurs : l'Andelle. Cela m'a fait faire quelques kilomètres, car cette rivière qui est un affluent en rive droite de la Seine se trouve à une vingtaine de kilomètres à l'est de Rouen, à deux heures vingt de route environ (quand le GPS ne fait pas de blagues...). Sur la route, je me rendrais compte que l'été c'est la saison des moissons et que dans les plaines autours de Paris où la céréale domine, le céréalier est roi et le touriste peut attendre. Entre autres, je resterais quelques temps derrière cette moissonneuse qui ne pouvait pas manœuvrer dans son champ...


L'Andelle, c'est la rivière d'Hemingway et aussi un montage fameux d'émergente de Mai qui porte son nom. C'est une rivière type "chalk stream", qui ferait penser à la Sorgue pour nous sudistes de l'Est. Un parcours mouche y est proposé, avec une réservation d'un euro nécessaire auparavant : http://www.parcours-mouche-andelle.com/. La rivière aurait perdu de sa superbe, mais bon, j'imagine que si elle a eu bonne réputation, elle doit quand même avoir de bons restes. Arrivé sur place à Radepont, au chateau du Port Salut, je découvrirais effectivement une belle rivière. Un parking se situe au milieu du parcours, juste en face de l'école / Mairie.



Plutôt large, moyennement profonde, elle serait presque pêchable a vue mais je ne verrais pas de poissons. Je ferai tout le parcours amont et aval du chateau sans rien voir, à mon grand désespoir et ce malgré de beaux coins comme ci-dessous.


C'est seulement en fin de journée, après une petite pluie, que j'ai eu un peu d'espoir en voyant une belle d'au moins 50cm sur une zone claire en profondeur. A ma grande surprise, elle se décalât au premier passage de ma nymphe et bien entendu je ferrerais dans le vide, j'ai toujours du mal dans les zones profondes. Je ne la verrais plus. Au moins je serais qu'il y a du poisson et si j'ai fait fuir la maman je pourrais toujours aller chercher les petits. J'assisterais à un beau coup du soir à la mouche de Mai (fin juillet !), et même si les poissons étaient très sélectifs je ferais plusieurs poissons dont cette belle. La mouche à utiliser était une émergente de mouche de mai, assez petite et surtout qui flotte très bas.


Donc oui l'Andelle est une très belle rivière mais elle manque un peu de poissons. Surtout, je suis surpris d'apprendre qu'il y a des lâchers d'arcs et qu'il n'y ait pas de tentative d'introduction de l'ombre, qui je pense s'éclaterais sur le parcours dont la pente et le substrat semblent idéaux. Personnellement j'ai préféré le parcours autour et amont du chateau, l'aval étant compliqué à pêcher et les postes pas évidents : la rivière y coule droit et lentement. Cela me semble plus une zone à brochets. sur le haut, la rivière est plus courante et on a plus d'aise pour lancer.

Jour 3 : la Touques

A vrai dire, la Touques était la rivière que j'avais ciblé en première lieu notamment pour sa réputation à la truite de mer. Direction Pont l’Évêque donc pour aller acheter mon timbre migrateur chez le détaillant local, Pascal Laplanche. J'aurais ua passage quelques conseils et prendrait quelques mouches. Timbre migrateur en poche, me voici direction Lisieux pour découvrir le parcours en ville. Je ferais une halte à la passe à poisson, située en milieu de parcours au niveau du pont du Breuil-en-Auge, qui affiche le nombre de remontées soit 3438 fin Juillet. Pour les curieux, le comptage est disponible ici avec les vidéos des poissons comptés où l'on peut voir de très beaux spécimens : http://www.federation-peche14.fr/bea.html


Ci-dessus la reserve de pêche en amont du parcours canoë. A ma grande surprise, je verrais très peu de poissons pour une réserve, juste un ombret caché sous une algue. Je me suis même demandé si c'était vraiment une réserve... Un peu plus en amont, je verrais quelqu'un pêcher une fosse, il me semble que c'était Gaël Even, guide de pêche local réputé pour la traque de la truite de mer. Il pêchait en mouche à l'indicateur avec une maîtrise de la dérive pour assurer une coulée franche de la nymphe, éviant que celle-ci soit tirée par l'indicateur même si celui-ci ne drague pas.


Je pêcherais un peu plus en aval de Lisieux, sur le parcours "n°11". Je remarquerais tout au long de la journée le travail magnifique et exemplaire accompli par les deux AAPPMA gestionnaires de la Touques en aval de Lisieux : la SPL (http://latouques-spl.over-blog.fr) et l'APALVA (https://www.apalva.org). Tout au long de la rivière les accès sont bien marqués et on peut évoluer tout au long des rives grâce à des passages comme on le voit ci-dessous. Je dis un grand BRAVO car lorsque l'on ne connait pas les lieux, on est pas handicapé par la méconnaissance des accès (mais juste sur la méconnaissance de la rivière, ça c'est autre chose).


Après quelques heures de pêche, je casserais ce que je pense être une truite de mar car je me suis tout simplement fait démonter par un poisson qui ma juste laisser apercevoir de beaux reflets argentés. Je m'en veut un peu a vrai dire car dans mes bobines, des fils se sont entremêlés et je pense avoir mis du fluoro 13 centièmes au lieu du 16, je m'en suis aperçu en refaisant ma ligne où le diamètre qu'il me restait me semblait bien fin... Je visiterais d'autres parcours comme en aval de Pont l’Évêque, avec un peu plus de débit mais toujours aussi magnifique.


Je retournerais sur le parcours mouche faire le coup du soir et tenter un peu la pêche de nuit (autorisée pour les migrateurs). J'ai attaqué quelques postes en noyée puis un beau gobage me fera repasser en sèche. Je ferais ce poisson qui gobait sans relâche, avec un bon gros sedge.


Je finirais par pêche de nuit avec une très grosse sèche (souvenir de Bosnie), sur conseil d'un "Trout and Salmon" récent. Sans succès mais néanmoins, la pêche dans le noir total vaut le détour ! J’imagine quel plaisir on peut avoir à sentir une tape dans ces conditions, ça doit être un régal.


La réputation montante de la Touque n'est pas volée. J'ai trouvé la rivière au moins aussi jolie que l'Andelle, sinon plus. Côté halieutique, elle est clairement plus intéressante avec sa présence de truites de mer mais également une belle densité de truites et ombres et de beaux coups du soir si il ne fait pas trop beau. Côté technique de pêche, il y a les adeptes du leurre la nuit et ceux qui pratiquent la nymphe à l'indicateur ou la noyée. Ce que je comprends est qu'il faut pêcher au ras du fond, dans des endroit a priori encombrés le long de berges en journée. Pour la truite de mer la luminosité est un véritable ennemi, plus encore que pour les truites et ombres. A chacun de s'adapter.

Jour 4 : rivières sud-manche

Une journée consacrée à des rivières presque bretonnes : la Sée et la Sélune, réputées pour leur densité de Saumons. direction Avranches et plus précisément Ducey pour prendre la mesure de ces deux fleuves qui coulent jusqu'en baie du mont Saint-Michel. La Sélune a à peu près même allure que la Touques, avec des eaux plus teintées. Je pêcherais méticuleusement un linéaire sans succès.

La Sée est a priori bien plus complexe, plus étroite et plus haute sur berge. A vrai dire je ne vois pas du tout comment approcher cette rivière : on ne peut pas descendre dans l'eau et la rivière fait a peine la largeur de la canne. Et dire que je pensait pouvoir m'entraîner au lancé spey durant ce séjour (lol !!).

Je suis remonté sur un parcours mouche à Verninx mais il ne me paraissait pas plus simple. Différence aussi avec la Touques, il y a pas mal de barbelés qui délimitent les propriétés et a priori peu de facilités de franchissement. Voici le type de rivière a mon avis qui s'approche avec un guide, en tous casa je ne me suis vraiment pas senti à l'aise pour pêcher et j'ai préféré filé plus au Nord.

J'ai en premier lieu approché la Sienne, où quelques coups sont accessibles. La Sienne est un fleuve côtier sur lesquels les migrateurs sont présents. Par contre, je ne sait en quel nombre car il 'y a pas de stations de comptage. J'ai pêché une petite heure vers un moulin où j'ai fait deux truites en noyées.

Ensuite, je suis allé sur la Vire, dernier fleuve côtier de mon périple. La Vire est LA rivière à Aloses avec un parcours réputé à Saint-Lo. Sinon, c'est un peu une rivière "couteau suisse", avec tantôt des belles remontées de truite de mer, tantôt des belles remontées de saumons. Tout au long de cette rivière résonne des noms de crèmeries, dont "Elle-et-Vire" et Isigny-sur-mer. J'ai apprécié lire un petit exposé proposé par l'AAPPMA de Saint-Lo sur cette rivière que je partage avec vous : http://www.aappma-saint-lo.com/index.php/les-publications/65
J'ai pêché un peu en sèche vers Condé-sur-Vire une dizaine de minutes sur un coup en contrebas de la route puis je me suis approché de l'embouchure pour voir si la rivière serais assez large pour tenter de sortir la canne a deux mains. Sur le poste que j'ai identifié, il y avait malheureusement un campement d'une personne qui me semblait marginale, avec des chiens décidés a défendre leur territoire. C'était le seul accès identifié sur la carte IGN snif. ..

Pour conclure, je suis content d’avoir pu découvrir ces rivières même si j'ai fait pas mal de kilomètres, j'ai pu apprécier la qualité des rivières. Par rapport aux rivières de "chez nous", a noter que les accès sont difficiles (sauf sur la Touques). Côté mouches, j'aurais vu un grand nombre de mouche de Mai, sur tous les parcours. Enfin, côté technique, la maîtrise du lancer roulé est indispensable, pour la sèche comme pour la noyée. A maîtriser en revers et coup droit, voir avec double traction pour gagner la distance qui manque. 

samedi 3 août 2019

Sortie "Montagne" au Lac de la Tueda (Méribel)

Bonjour à tous,

Nous avons effectué une sortie montagne au Lac de la Tueda le 20 Juillet, juste au dessus de la station de ski de Méribel en Savoie. Nous étions 6, Alain, Gilbert, Aymeric, Manu, Christophe et moi même. Cricri et Manu étaient les premiers sur place, quand nous sommes arrivés nous avons pu voir Cricri en train de faire une séance de Taï-Chi (non en fait il avait encore piqué une mouche dans les herbes).


La température était agréable, mais vite fraîche dès que le soleil se cachait derrière les nuages. Le lac est relativement petit, plusieurs autres pêcheurs étaient présents. Syndrome du lac à vocation touristique, quelques pêcheurs avaient des lignes de fond planqué dans les pieds... J'avais déjà observé ça au Lac Besson de l'Alpe d'Huez. Pour certaines personnes le loisir de la pêche se mesure au nombre de prises, et non de la qualité de celles-ci.


Ci dessous une petite brochette de moucheurs à l'oeuvre, avec au fond quelques autochtone pêchant en bordure / limite-limite de réserve (espérant un petit coup de vent, parfois un lancer maladroit).

Nous avons mangé sur place le midi, à l'auberge qui gère le lac et délivre les permis. Le repas était  délicieux et bien copieux.

Côté poisson, c'était pas fameux. Le lac devait être rempoissonné la semaine suivante pour un concours, je suppose que les quelques arc restant ont du comprendre le musique qui se jouait au dessus. Dans l'absence de gobages, j'aurais touché un chevesne qui marsouinait. Il me semble que quelques truites seront touchées, mais au final, cherchant un peu d'amusement, ce seront les blancs que nous tenterons.

Manu ici en poste, à l'affût.
 Et Gilbert contemplant la surface du lac.

La pêche fermant à 19h, nous sommes redescendus un peu plus tôt avec Ayemric et Gilbert, laissant Manu et CriCri taquiner les tanches. Nous avons tenté un coup du soir sur l'Isère qui n'était pas très moche, assez basse et suffisamment claire pour laisser de l'espoir. Sans insister, je ferais monter une truitelle sur un sedge en pêchant l'eau mais il n'y avait pas d'activité manifeste.


Une "petite" sortie donc mais cela faisait du bien de prendre la fraîcheur en altitude. Dommage cependant que le lac ait été un peu monotone à pêcher. Cela reste un lieu sympa, facile d'accès et très commode. 

Barbecue du Club

Oulàlà, déjà plus d'un mois que nous avons eu notre barbecue de fin d'année, il me faudra attendre les vacances pour sortir les photos. Nous nous sommes retrouvés donc le 29 Juillet chez cricri comme ces dernières années qui a bien voulu nous faire profiter de son jardin pour les grillades et l'apéro.


L'occasion de se retrouver avec nos proches, ici les dames qui profitent de la fraîcheur sous les arbres.

Nous étions assez nombreux et comme d'habitude il n'y avait pas de quoi mourir de faim ou de soif.


Ci dessous deux apprentis saumoniers et un plus chevronné. Vincenzo a fait l'honneur de nous rejoindre pour notre grand plaisir.

Comme d'habitude nosu avons bien profité de cete soirée, merci encore à notre hôte. La fin Juin marque la fin de la saison du club, mais la pêche n'est pas finie pour autant et cette soirée nous permet de raconter nos parties depuis la sortie sur l'Aude, avec des saumons absent en Irlande pour certains ou des coups du soirs prometteurs pour d'autres. L'occasion aussi de préparer les projets, certains d'entre nous profitant des voyages de vacances pour découvrir d'autres rivières. A défaut de prendre du poisson, certains préfère également s'en tatouer sur l’avant bras... N'ayant pas pu prendre beaucoup de photo, je vous laisse voir le blog de Phil plus complet : http://phil3665.blogspot.com/2019/07/barbecue-club-2019.html

Bonnes vacances à tous et à l'année prochaine !

dimanche 16 juin 2019

On a pêché l'Aude

Aude c'est pas seulement le prénom de ma belle-sœur mais aussi celui de la rivière où l'on a effectué notre sortie annuelle pour le weekend de pentecôte. Nous avons fait cette sortie sur recommandation de Phil qui a eu l'occasion de la pêcher dans ses congés et qui a forte réputation notamment sur la densité d'Ombres.

J'ai tendance à penser qu'une sortie club de plusieurs jours dans un endroit inconnu se joue plus dans la préparation que dans la pêche. Les jours qui ont précédés la sortie je me suis ainsi afféré de finir ma boîte à nymphes "++" pour partir tranquille. 



Direction donc Quillan, où plus exactement Axat ou nous avons posé nos valises. Pendant que Manu, Christophe et Fabrice avaient filé sur la Loue chez Sanso (problème de GPS les gars ???), nous sommes partis direction le Sud mardi avec Monder. En chemin nous avons fait une pause afin de soutenir la filière viticole locale. Histoire de bien caler le chalet en cas de tempête de vent...


A notre arrivés, nous avons pêché autour du Camping du Pont d'Alliès où nous avons été bien accueilli. Le ton était très rapidement donné : plusieurs pêcheurs au toc faisaient les bordures, l'eau semblait très "tendue" avec un fort courant, dans peu d'eau certes mais ça poussait. Côté positif : les roches étaient couvertes de porte-bois indiquant une bonne qualité de rivière. Nous avons tenté notre chance sans grand succès, je décrocherais une truite qui a bien voulu de mon tabanas dans une fin de courant.

Le lendemain Mercredi, tandis que le ciel s’assombrissait et que Manu, Toff, Gilbert, Christophe, Phil, Fabrice, Mark et Arnaud prenait la route, nous sommes allé voir le no-kill de Quillan. Installés sur le vieux pont en pierre de la ville, nous avons pu voir malgré la faible luminosité quelques jolis Ombres en dessous. Je tenterais de guider Monder depuis le pont, sans succès. Je le rejoindrais dans la rivière peu après pour tenter ma chance. Avec peu d'activité en surface, il semblait que les poissons attendait quelque chose..


Retour au camping ou nous retrouverons Mark, Arnaud et la pluie (les Anglais viennent pas les mains vides...). Nous irons avec eux sur le no-kill de Campagne sur Aude après avoir fait les petites routes pour tenter de repérer des bon coups. A vrai dire nous aurons repéré que très peu d'endroits sympa pour la mouche, l'eau étant toujours tendue. Au départ du camping la pluie s'était intensifiée mais plus bas elle était légère bien que présente. Deux personnes pêchaient le parcours mais il restait de la place en bas. Entre les rocher, je verrais cette nymphe séchée qui a du se perdre près d'une toile lors d'une dernière montée des eaux ?



En descendant, j'ai malheureusement perdu le scion de ma canne alors que je passait la soie dans les anneaux... Mer*e. Je remonte a la voiture prendre la canne de secours tandis que la pluie redouble. Avec parcimonie, je descend plus haut, juste sous la voiture. En quelques minutes, je verrais a ma grande surprise des gobages a mes pieds, avec notamment de beaux poissons qui monte. Le linéaire était pas très long (20aine de mètres) mais semblait concentrer pas mal d'activité. Les chartreux seront allés sur ce même linéaire comme on peut le voir sur cette photo, mais avec déjà beaucoup moins d'eau.


Il m'aura fallu presque deux heures pour trouver la bonne mouche puis les prises se sont enchaînées, avec notamment cette belle truite. Il aura fallu mettre un petit cul de canard façon "crème du Guiers" sur hameçon de 18. Le problème c'est que la mouche était déjà trempée avant même de finir le nœud sur le nylon tellement il pleuvait des cordes... Je serais rejoint plus tard par mes camarades sur ce petit linéaire avant le retour au camping.



Le lendemain Jeudi matin nous aurons pêché entre Quillan et Campagne-sur-Aude. Nous avions repéré du haut de la route en rive gauche un endroit plutôt sympa et qui permettait de pêcher à 4 avec des profils de postes variés (pêche à vue, courants, fosses). L'après midi nous avons fait le no-kill de Quillan, en déposant Arnaud et Mark sur la partie amont (là où on avait repéré des Ombres) pour découvrir la partir aval avec Monder, après la pause réglementaire à la brasserie locale "le cochon volant"qui se trouve idéalement placée sur le parcours :-). Cette brasserie est tenue par un Anglais et propose d'excellent produits, de quoi laisser le temps aux gobages de d'installer.


Sur le bas du parcours il y avait très peu d'activité, juste quelques gobages sous les branches ou en bordure. Nous avons péché en indicateur ou noyée en étant assez mobile sur le segment en attendant le coup du soir. Arnaud et Mark nous ont rejoins, probablement déçu par la partie amont et on pu tenter les gobages. Quelques ombres gobaient rarement plus haut, sur des petits sedges noirs en hameçon de vingt, mais sans s'installer hélas. Nous nous serons consolés au repas du soir avec un bon bout de chevreuil cuisiné par Mark.

Le lendemain nous nous sommes un peu plus dispersés et avons tenté la pêche à Esperaza. Hélas, le niveau de l'eau était assez haut pour le parcours et je n'aurait touché qu'un Ombre. Nous sommes remontés vers Quillan pour s'arrêter sur un spot plus petit. Malgré la beauté du coup, je ne toucherais pas de poisson et ne verrais pas d'activité jusqu'à ce que des personnes de l'AAPPMA locale viennent faire un lâcher de poissons frais... Juste dans nos pieds...

Nous finirons cette journée au coin que nous avons déjà pêché la veille, et où Yannick Rivière était en fin de guidage. nous serons rejoins plus tard par Arnaud et Mark. En pêchant l'eau, nous ferons beaucoup d'Ombrets d'une année et parfois plus.


Le dernier jour, après un très bon English breakfast préparé par Mark, je suis parti avec Alain sur la fin du no kill de Quillan, nous y passerons la journée.



 J'avais trouvé ce parcours magnifique en passant plusieurs fois mais toujours occupé. Sur la route il y avait déjà plus de pêcheurs que les jours précédents et je me disait qu'avec les lâcher de truites portion de la veille y'allait avoir du monde. Voici une photo du parcours avec Alain en aval.


Dès que nous sommes arrivés nous avions pu voir des gobages et les attaquer, je ferais d'entrée un ombre. Un peu plus haut, quelques truites étaient également actives. Certaines avaient des couleurs magnifiques. On reconnaissait aussi immédiatement les truites de lâcher qui n'étaient pas très jolies et qui ne valait pas le coup de la photo.


Ici Alain qui observe un petit gobage devant lui. L'eau était montée comme tous les jours en journée, sans-doute pour les activité nautiques qui semblent être nombreuses. Dommage pour la pêche car en ce temps l'activité est quasiment réduite à néant. C'était le point faible de la semaine :-( Au même endroit en fin de journée l'eau sera très claire et au niveau des genoux.




Je ferais au final ma plus belle partie de pêche sur ce parcours mais nous avons du arrêter au moment où ça allait devenir intéressant, le niveau de l'eau venait de baisser et ça sentait le bon coup du soir mais hélas nous étions attendus assez tôt au camping pour le repas de groupe. Avant de partir quelques truites commençaient à s'affoler sur les sedges qui passaient et ne semblaient pas vouloir leur accorder la moindre chance.


Le soir nous avons eu le repas, assorti d'une animation par la patronne et sa famille qui viennent de reprendre le camping. Au menu rougail-saucisses ! Un groupe d'entreprises ainsi qu'un club de motard étaient également au camping et ont fait le repas avec nous ce soir là.


Jean-Claude et Jean-Paul nous avaient rejoins en fin de semaine tout comme Yves, Jacques, Eric et Pascal, qui eux prolongerons une journée en débordant sur le Lundi de pentecôte. Malheureusement, Gilbert et Christophe avaient dû partir et on loupé cette soirée et son animation.

Une sortie bien agréable, ce fut un plaisir de découvrir cette rivière dont nous ne doutons du potentiel, même si celui-ci fût gâché durant notre séjour par des lâchers d'eau en journée. Ces lâchers ont eu lieu d'ailleurs même si les loueurs de canoés et raft ne semblaient pas tourner, en tous cas je n'aurais croisé "que" deux canoés le vendredi. A chaque coup d'eau, l’activité changeait et aussi, au profil de la rivière, peu de coups devenaient accessibles. Nous aurons croisé en semaine peu de pêcheurs, cela s'est intensifié le samedi avec l'effet weekend de trois jours mais aussi lâchers de truites surdensitaires. Nous avons croisé le samedi un club de pêche venant de Toulouse qui logeait au même camping que nous. Peu d'entre nous sont allés pêchés sur les parties en aval d'Esperaza. Nous avons entendu dire que les ombres se sont installés au moins jusqu'à Limoux, mais le camping étant situé assez en amont cela commençait a faire assez loin.

Une autre chose appréciable est le carnet de capture mis à disposition par les AAPPMA pour suivre l'évolution des parties de pêche telles que ressenties par le pêcheur lui-même. une démarche volontariste et simple à effectuer avec notamment une application en ligne pour plus de simplicité : http://www.pyreneesaudoises.fr/nokill. Les données récoltées permettent d’améliorer la gestion en effectuant un suivi sur la fréquentation des parcours no-kill ainsi que la provenance des pêcheurs, sans doute pour mesure attractivité de la rivière. Rien ne vaut des chiffres.. Quelques parcours de chez nous pourraient s'en inspirer, car la seule vente de cartes journées ou semaine donne peu d'indication sur la qualité de pêche.