jeudi 8 février 2018

Pêche et sciences : vers des mouches électroniques ?

Bonjour à tous,

Je partage un article qui fera sourire les scientifiques du club, et éveillera surement la curiosité d'autres : une équipe robotique de la prestigieuse université d'Harvard vient de réaliser une mouche électronique ! En réalité un micro-robot pesant moins d'un gramme et capable de voler en imitant des ailes d'insecte et le battement associé. L'équipe a nommé de robot le "RoboBee".

Mais ce n'est pas tout, au delà de sa capacité a voler, il est également capable de nager !! Il ne reste plus qu'à lui coller un hameçon (sans ardillons bien sur).




Voici une traduction du résumé de l'article original :

Des insectes à l'échelle millimétrique aux vertébrés à l'échelle du mètre, plusieurs espèces animales présentent des capacités de locomotion multimodales dans des environnements aériens et aquatiques. Pour développer des robots capables de locomotion aérienne et aquatique hybride, nous avons besoin de stratégies de propulsion polyvalentes qui réconcilient les différentes contraintes physiques des environnements aériens et aquatiques. De plus, la transition entre les milieux aériens et aquatiques pose des défis importants à l'échelle des microrobots, où la tension de surface interfaciale peut être sensiblement liée au poids produit par l'animal / robot. Nous rapportons la conception et le fonctionnement d'un robot à l'échelle de l'insecte capable de voler, de nager et de faire la transition entre l'air et l'eau. Ce robot de 175 milligrammes utilise une stratégie de clapet multimodal pour locomoter efficacement dans les deux fluides. Une fois que le robot nage jusqu'à la surface de l'eau, les plaques électrolytiques légères produisent de l'oxyhydrogène à partir de l'eau recueillie par une chambre de flottabilité. Augmentation de la force de flottabilité de cette réaction électrochimique en poussant les ailes hors de l'eau pendant que le robot maintient sa stabilité verticale en exploitant la tension superficielle. Un sparker allume l'oxyhydrogène et le robot décolle impulsivement de la surface de l'eau. Ce travail analyse la dynamique de la locomotion dans un environnement aquatique, identifie les défis et les avantages des effets de la tension superficielle sur les microrobots et développe un nouveau dispositif à méso-échelle qui aboutit à un microrobot hybride, aérien et aquatique.

Lien vers l'article scientifique (accès payant)
Nouvelle extraite du site d'information rtflash 

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