vendredi 9 février 2018

Stage de Spey sur l'Isère

La mouche, c'est pas que la truite et parmi les autres camarades de jeu il y a le saumon. Pêche très spéciale car a ce qui se dit ce poisson ne mange plus quand il revient en eau douce. Patience et chance sont de mise pour sa capture, et lorsque celui-ci est ferré, les émotions sont, dit-on, décuplées.

La pêche du saumon à la mouche, c'est du lourd, quelque part dans les soies de 9+ et cannes dans les 14 pieds. Qui dit lourd dit canne à deux mains. Qui dit canne à deux main dit lancers spey, double spey, snake roll, etc, lancer aux noms anglais dont la beauté du geste (et du pêcheur) feraient rougir n'importe quelle majorette.

Fabrice organise depuis quelques temps déjà avec le Club des Saumoniers des stage de lancers "Spey" en Isère. Plusieurs membres du club y sont réguliers : Didou, Gilbert, Arnaud et Crucu pour ne citer qu'eux. Ce premier weekend de Février avait lieu le stage 2018, qui fut pour moi l'occasion de m'essayer à cette pêche particulière. Nous nous sommes retrouvés le samedi matin vers 9h en aval de Grenoble, avec un peu de vent portant quelques flocons. Le temps de se dire bonjour, de monter les cannes et nous voilà au bord de l'eau. Un brief complet, technique et dense (pour le newbie que je suis) permet de nous familiariser avec le comment et le pourquoi de cette pêche. Le matin sera consacré au lancer "overhead" et roulé. On s'éparpille le long de la rive et on se lance.



Les mains sont engourdies mais malgré cela les sensations y sont, quelques lancers pas trop loupés sont rapidement pêchant et permettent d'atteindre le courant en un mouvement. Ici Fabrice me donne montre l'exemple après quelques débuts sur le spey cast à l'ancrage aléatoire. 


Le soir nous sommes retrouvés au Comptoir d'Hippolyte à Grenoble, petit bouchon avec plein de triperies à la carte.


La gastronomie fut au cœur de ce week-end puisqu'au bord de l'eau il y avait du "savoir vivre", dans le respect des terroirs. Il faut dire que les stagiaires venaient parfois de loin, avec des confères francophones de Belgique et Suisse. Alors forcément on parle Bière, tête de moine, viande des grisons, chocolats et plein d'autres.


Même les adeptes de cures thermales avaient le choix entre une sélection de différents perriers en provenance de Savoie. Cela change des spécialités frelatés que seul Gilbert est capable de nous dénicher.



Pour finir, une belle photo de brochette de saumoniers.



Ce stage fût excellent dans son ensemble, très chaleureux avec des moniteurs de qualité et très complémentaires. Pour ma part, je suis férré et je ne peux que les recommencer aux curieux de la technique qui souhaitent essayer, ou ceux qui souhaiteraient se perfectionner. L'adresse est simple : club-des-saumoniers.org

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